Ma bibliothèque

Premières lignes #12 : La Huitième couleur, de Terry Pratchett

« Premières lignes » est un rendez-vous initié par le blog Ma Lecturothèque. Le principe : poster chaque semaine les premières lignes d’un roman de son choix. Vous pouvez retrouver sur Ma Lecturothèque la liste de ceux qui participent à ce rendez-vous.

Comme vous le savez peut-être, je suis une grande fan des Annales du Disque-Monde, de Terry Pratchett, dont les romans m’arrachent souvent des éclats de rire des les premières lignes. Je me suis donc dit qu’il serait sympathique de partager certains de mes débuts préférés dans la série, en commençant, naturellement, par le premier tome, La Huitième Couleur.

Dans un ensemble lointain de dimensions récupérées à la casse, dans un plan astral nullement conçu pour planer, les tourbillons de brumes stellaires frémissent et s’écartent…

Voyez…

La tortue la Grande A’Tuin apparaît, elle fend d’une brasse paresseuse l’abîme interstellaire, ses membres pesants recouverts d’un givre d’hydrogène, son antique et immense carapace criblée de cratères météoritiques. De ses yeux vastes comme des océans, encroûtés de chassie et de poussière d’astéroïdes, Elle fixe le But Ultime.

Dans son cerveau plus grand qu’une ville, avec une lenteur géologique, Elle ne songe qu’au Fardeau.

Une bonne partie du Fardeau est évidemment dur à Bérilia, Tubul, Ti-Phon l’Immense et Jérakine, les quatre éléphants géants dont les larges épaules bronzées par les étoiles soutiennent le disque du Monde que la longue cataracte enguirlande sur son vaste pourtour et que surplombe le dôme bleu layette des Cieux.

L’astropsychologie n’est toujours pas parvenue à établir à quoi ils pensent.

Bonne lecture et bon dimanche !

 

16 commentaires sur “Premières lignes #12 : La Huitième couleur, de Terry Pratchett

Laisser un commentaire