« Premières lignes » est un rendez-vous initié par le blog Ma Lecturothèque. Le principe : poster chaque semaine les premières lignes d’un roman de son choix. Vous pouvez retrouver sur Ma Lecturothèque la liste de ceux qui participent à ce rendez-vous.
Aujourd’hui, je vous propose les premières lignes d’un roman qui a été l’un de mes coups de cœur de l’année dernière : Le Roi des Fauves, de Aurélie Wellenstein, aux éditions Scrinéo.
L’aube grisaillait à l’horizon quand Ivar quitta la forge. Soufflant dans son col pour se réchauffer, il s’engouffra dans les ruelles étroites du village. A cette heure, la grande majorité du bourg dormait encore et le jeune homme comptait sortir sans être vu. Par sécurité, il rasait les murs, son arc et ses flèches dissimulées sous son manteau. Il se demandait si ses amis avaient réussi à trouver le sommeil. Lui avait tourné et retourné leur projet insensé dans sa tête durant toute la nuit. Quand il s’était finalement levé, il s’était résolu à prévenir son père, mais bien sûr, il n’en avait rien fait. Il n’avait même pas eu le courage de réveiller le forgeron. Le pauvre homme était endormi devant la table vide de leur salle à manger, la tête sur les bras. A ce stade, l’accabler d’un fardeau supplémentaire relevait de la cruauté…
Comme vous pouvez le constater à ces quelques lignes, ce roman respire la joie de vivre…
N’hésitez pas à aller jeter un coup d’œil à la chronique de ce roman passionnant.
J’ai bien aimé Le Roi des Fauves, mais j’ai préféré Les Loups Chantants, pour ma part. 🙂
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Je n’ai pas encore pu le lire, perso. J’espère en avoir l’occasion prochainement, parce qu’il a l’air chouette aussi !
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Il l’est ! Il est aussi assez proche et en même temps très différent du Roi des Fauves.
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